Au Viêt Nam, les usines de confection enregistrées auprès de Better Work emploient un peu plus de 600 000 travailleurs, dont près de 80 % sont des femmes. La violence et le harcèlement sexistes sur le lieu de travail ne sont pas un phénomène nouveau, même si les cas ne sont souvent pas signalés.
En juin 2019, la conférence de l'OIT a adopté une convention qui, pour la première fois, traite de la violence et du harcèlement sur le lieu de travail. Le code du travail vietnamien révisé en 2019 fournit également des lignes directrices, notamment une définition claire du harcèlement sexuel, un concept élargi de "lieu de travail", en plus d'une obligation légale pour l'employeur de prévenir le harcèlement sexuel et des mesures disciplinaires pour les auteurs. Better Work Vietnam a pris des mesures pour traiter ce problème dans l'ensemble de ses chaînes d'approvisionnement :
♦ Introduction du programme de prévention du harcèlement sexuel (POSH), qui a été bien accueilli par les participants.
En collaboration avec une marque internationale, nous avons organisé des ateliers POSH avec la direction, le personnel des usines et les représentants syndicaux et mis en place des politiques et procédures POSH dans plus de 80 usines.
♦ Le forum des acheteurs a accueilli un panel de représentants de CARE, Marie Stopes
et la SFI pour partager leurs expériences en matière d'amélioration de la santé et de la vie des femmes et d'augmentation de la productivité des usines dans l'industrie de l'habillement et de la chaussure.
♦ Une série de séminaires industriels sur les soins de santé pour les travailleuses enceintes et allaitantes a été organisée pour les usines participant au programme afin de partager les meilleures pratiques et de prévenir la discrimination à l'égard des travailleuses.